Le projet agrivoltaïque de Guichotte est soumis à la réalisation d’une étude d’impact environnementale. Ce type d’étude permet d’identifier les enjeux présents sur le terrain et les potentiels effets d’un projet agrivoltaïque sur l’environnement au sens large
L’étude démarre sur un état initial, l’objectif étant de décrire de façon complète les caractéristiques environnementales, paysagères et humaines du site avant tout aménagement. Cette phase est essentielle, car l’analyse porte sur plusieurs volets : milieux naturels (inventaire de la faune, de la flore, et des habitats), milieux physiques (sols, géologie, hydrologie, qualité de l’air), milieu humain (présence d’habitations, d’activités agricoles, de zones de loisirs, de patrimoine), et paysage (unités paysagères, perceptions visuelles, points de vue sensibles).
Cette phase initiale se déroule sur une année complète de façon à prendre en compte les variations de saison. L’objectif est d’obtenir un diagnostic complet du site sur lequel pourront s’appuyer les évaluations d’impact. A partir de cet état initial, une séquence ERC (Eviter/Réduire/Compenser) est proposé pour limiter les potentiels impacts du projet sur l’environnement et le paysage.
Une fois complète, cette étude est intégrée dans le dossier d’autorisation réglementaire déposée devant les services instructeurs (DDT, DREAL, etc…)
Après avoir validée les aires d’étude du projet de Guichotte, le volet environnement et paysager de l’étude d’impact ont été lancé en 2025, et devront se dérouler jusqu’en 2026.
Ce sont les écologues, du bureau d’étude indépendant Eco Stratégie, qui auront la charge de réaliser l’état initiale du site sur les communes de Chaume-les-Baigneux et Jours-les-Baigneux. Les premiers passages étaient essentiellement destinés aux les sondages de zones humides. Les prochains passages importants se dérouleront au printemps pour les prospections qui concernent la flore.