La durée de vie moyenne d'une éolienne est comprise entre 20 et 30 ans. A la fin de son exploitation, elle peut être remplacée par un modèle plus performant ou être démantelée et recyclée. 

Le bruit se présente comme un sujet particulier dans le développement des projets éoliens. Ainsi, il est indispensable de réaliser une étude acoustique détaillée en amont, intégrant tous les aspects des projets et les différents éléments de l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent.

Cette réglementation précise que l’émergence sonore (différence entre le niveau sonore ambiant avec et sans éolienne) ne doit pas excéder :
• 5 décibels en période diurne (de 7h à 22h)
• 3 décibels en période nocturne (de 22h à 7h)

À 500 mètres, une éolienne génère un bruit d’environ 35 à 40 décibels, soit l’équivalent d’un murmure ou du bruit ambiant dans une bibliothèque.

L'ombre générée par une éolienne, appelée effet de papillotement, se produit lorsque les pales en mouvement projettent des ombres alternées, surtout en début et fin de journée. Cet effet est généralement limité à moins de 30 minutes par jour et 30 heures par an pour les habitations proches. Il est réglementé et des solutions techniques, comme l’arrêt temporaire des éoliennes, peuvent être mises en place pour réduire cet impact. De plus, en vertu de la réglementation, les développeurs de parcs éoliens doivent s’assurer qu’une éolienne est située à au moins 500 mètres des habitations pour limiter cet effet.

Les éoliennes contribuent à la lutte contre le changement climatique en réduisant les émissions de CO2 et en favorisant la transition vers des énergies renouvelables.

L'énergie éolienne est la plus mature et la plus efficace des technologies d'énergie renouvelable. Dans les régions bien situées, les nouvelles grandes éoliennes sont aujourd'hui si compétitives que l'énergie verte produite par les éoliennes terrestres est actuellement le moyen le moins cher de réduire les émissions de CO2 dues à la production d'électricité. Si l'on tient compte des coûts environnementaux et de l'achat de quotas de CO2, l'énergie éolienne est la technologie de production d'électricité la moins chère sur le plan économique.

En termes de santé publique, elles réduisent la pollution de l'air, ce qui diminue les risques de maladies respiratoires, cardiovasculaires et certains cancers liés à la pollution.

Une éolienne a besoin d’un vent d’environ 10 km/h pour fonctionner et s’arrête au-delà de 90 km/h pour des raisons de sécurité. Lorsqu’il n’y a pas de vent, d’autres sources d’énergie prennent le relais dans le réseau électrique. Cela permet de maintenir stable l'approvisionnement en électricité auprès des consommateurs sans entraîner de coupure de courant. C'est le principe de mix énergétique.

En moyenne une éolienne fonctionne environ 75 à 90 % du temps sur une année, en fonction des conditions météorologiques locales et du modèle de l’éolienne.

Les éoliennes s’arrêtent pour plusieurs raisons :

• Conditions météorologiques : Elles ne tournent pas si le vent est trop faible (moins de 10 km/h) ou trop fort (plus de 90 km/h) pour éviter tout risque de dommage.
• Maintenance et contrôle : Des arrêts temporaires sont nécessaires pour assurer l’entretien et vérifier le bon fonctionnement des équipements.
• Gestion du réseau électrique : Une éolienne peut être arrêtée pour éviter une surcharge du réseau en cas de surproduction d’électricité.
• Protection de la faune : Certaines éoliennes sont mises à l’arrêt temporairement pour préserver les oiseaux et les chauves-souris lors de périodes de forte activité.
• Conditions hivernales : En cas de formation de glace sur les pales, l’éolienne peut être stoppée par sécurité.

Oui, environ 85 à 90 % des composants d’une éolienne (acier, béton, cuivre) sont recyclables. Des solutions émergent pour recycler les pales, fabriquées en matériaux composites.

En Europe, plusieurs industriels développent des filières de recyclage spécifiques aux pales, avec pour objectif d’atteindre 100 % de recyclabilité d’ici 2030.

Notons, qu'en France les exploitants d’éoliennes ont l’obligation légale de financer le démantèlement et le recyclage en fin de vie.